L’eau est une ressource vitale pour l’humanité et comme le mettent en évidence les chiffres du Water Footprint Network, tous les aliments ne sont pas égaux face à la consommation d’eau. Comme le montrent ces chiffres, qui prennent en compte l’eau de pluie consommée par les plantes, l’arrosage/consommation directe et le volume d’eau polluée durant la production (engrais, pesticides, lavage…), si les produits d’origine animale sont généralement les plus gourmands en eau, d’autres, comme le chocolat, ont aussi une empreinte hydrique élevée. Il faut en effet 15 415 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf, et 17 196 litres pour un kilo de chocolat. Toutefois, ces chiffres sont à mettre en perspective avec les niveaux de consommation des denrées alimentaires mentionnées. Ainsi, les Français consomment chaque année environ 23 kg de viande de bœuf par personne, contre un peu plus de 4 kg de chocolat. L’empreinte hydrique d’un gramme de protéine de viande de bœuf est également environ 6 fois plus importante que celle d’un gramme de protéine de légumineuses.
À l’inverse, les fruits et légumes ont en moyenne une empreinte hydrique bien moins élevée. Il faudrait ainsi environ 822 litres d’eau pour produire un kilo de pommes, 237 litres pour un kilo de laitue, et seulement 214 pour un kilo de tomates. Il est également intéressant de noter que d’autres industries, comme par exemple l’industrie textile, ont aussi des empreintes hydriques très élevées : il faut ainsi environ 8 000 litres d’eau pour fabriquer un jean.
Valentine Fourreau pour Statista