Avignon, Sainte-Catherine accueille une nouvelle unité de soins palliatifs (USP) d’une surface de 1 000m2, dans l’ancien hôpital de jour qui sera inaugurée en mai prochain. L’espace se compose de 12 lits de soins palliatifs et de 8 lits de médecine d’hospitalisation de séjours longs, d’un salon pour favoriser les annonces entre l’équipe médicale, les patients et leur famille ; de deux bureaux dévolus aux médecins ; d’une salle de soins ; d’une salle d’activités ; d’une salle de réunion ; d’un bureau accessible aux bénévoles d’associations partenaires d’accompagnement à la fin de vie comme L’Autre rive, Regain et JALMALV (Jusqu’à la mort accompagner la vie)… et enfin, d’un espace dédié à la balnéothérapie. Le montant des travaux, hors mobilier est de 1,6M€ tandis que les équipements mobiliers et biomédicaux atteignent les 420 000€.
Une organisation humaine
Les chambres sont plus grandes que les chambres d’hospitalisation actuelles. Le lit médicalisé sera plus hôtelier. Des rails lève personne ont été mis en place dans les 12 chambres de soins palliatifs pour un transfert des patients facilité. L’Unité de soins palliatif est organisée autour de 3 médecins, une infirmière cadre et 11 infirmières, 14 aides-soignantes, une secrétaire, 5 personnes dédiées au nettoyage des locaux et équipements, un psychologue, un kinésithérapeute, une assistante sociale, un diététicien et un ergonome.
Des événements caritatifs pour financer la réalisation de projets
Les dons collectés dernièrement grâce au ‘Dîner des chefs à la maison’ ont été utilisés pour l’achat, en partie, d’équipements mobiliers et biomédicaux. D’autres événements, organisés par l’Institut contre le cancer ou des associations, ont été réalisés avec une orientation, depuis 2 ans, des dons vers ce projet, si les donateurs avaient choisi ‘l’amélioration de la qualité de vie des patients’ plutôt que ‘la recherche clinique’.
Les chiffres
L’Institut du cancer Sainte-Catherine Avignon Provence fait partie des 5 pôles d’excellence français en radiothérapie avec 55 000 séances de radiothérapie par an (soit 100% des séances de radiothérapie en Vaucluse et 33% en Paca) ; 18 500 cures de chimiothérapie par an (soit 75% des séances de chimiothérapie dans le Vaucluse et 10% en région Paca) ; 22 000 patients pris en charge par an ; 4 019 heures de formation professionnelle dévolues aux collaborateurs ; 3 150 nouveaux patients par an ; dont plus de 300 nouveaux patients participant à des essais cliniques et 460 inclusions de patients dans des essais en 2020. Enfin, le nouvel hôpital de jour propose 54 places, devenant l’un des plus grands de France.
Toujours à la pointe
L’Institut Sainte-Catherine doit sa position d’excellence pour s’être, depuis des décennies, toujours placé à la pointe de l’innovation et à l’accompagnement humain de la personne, notamment avec l’ouverture, en mai 2021, de cette nouvelle unité de soins palliatifs proposant 20 lits. En 2019-2020 les locaux ont été agrandis au profit de l’hôpital de jour, des salles de consultations et pour la création de 2 bunkers supplémentaires en radiothérapie le tout totalisant un nouvel investissement de 22M€. En 2018, le service de Recherche clinique a reçu la certification Iso 9001. En 2011 l’établissement ouvre la Maison Sainte-Catherine de l’après-cancer, la 3e de France. En 2006, création du programme anti-fatigue (3e de France). En 2005, il est le 1er centre à utiliser la radiothérapie couplée à la respiration. En 2000, il est le 1er centre en développement de la radiothérapie en modulation d’intensité. En 1994, il est le 3e centre, en France, à procéder à du soutien psychologique. En 1970 il accueille le 1er accélérateur de particules, aujourd’hui il en propose 7 ! En 1956, il est le 1er centre à installer, toujours en France, une bombe au Cobalt.
Sainte Catherine
Créé par le Docteur Georges Reboul en 1946, Sainte-Catherine est un établissement de santé spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses. C’est aujourd’hui un Espic (Etablissement de santé privé d’intérêt collectif) qui développe 4 missions : les soins, l’enseignement, la formation, la recherche et la prévention. L’institut du cancer propose aujourd’hui 88 lits d’hospitalisation, emploie 450 salariés et reçoit 25 intervenants dévolus à la pratique de soins supports.