C’est une Saint-Valentin pas comme les autres qui s’annonce ce dimanche. En effet, la crise sanitaire du coronavirus a engendré d’innombrables changements dans nos vies – notamment nos vies sociales et amoureuses.
Confinement oblige, de plus en plus de personnes cherchent (et trouvent) un partenaire à l’aide d’applications et de plateformes de rencontres. Selon le Digital Market Outlook de Statista, les services de rencontres en ligne devraient atteindre 370 millions d’utilisateurs actifs dans le monde d’ici la fin de l’année 2021. Et ce segment devrait générer environ 3,2 milliards de dollars de revenus au niveau mondial grâce aux abonnements gratuits et payants.
Les États-Unis affichent le pourcentage le plus élevé de la population utilisant ces services de rencontres en ligne (environ 49 millions de personnes). Il s’agit également du pays dans lequel ce segment génère le plus de revenus, avec un volume de marché attendu de 674 millions de dollars en 2021.
Si les États-Unis sont donc clairement leader du marché dans ce domaine, Tinder, Meetic et compagnie sont également très populaires en Europe et notamment dans l’Hexagone où le taux de pénétration dépasse les 10 %. Bien que l’utilisation par rapport à la population soit plus faible en Inde et en Chine (à 2,74 % et 5,63 %, respectivement), la taille même de la population de ces pays se traduit par des revenus qui dépassent de loin ceux générés dans les pays européens.
De Claire Jenik pour Statista