En 3h ce samedi 5 avril, 68kg de déchets ont été rassemblés par une vingtaine de bénévoles à Avignon, dans le cadre d’un projet universitaire.
Maxime Chevallier, Enzo Legrand, Carla Leutenegger et Léa Ostermann sont étudiants de la licence professionnelle management et gestion des organisations. L’université d’Avignon leur a permis de mieux communiquer sur leur collecte de déchets, à laquelle une quinzaine de bénévoles de tous âges ont répondu présent. Et pour mener à bien cette opération, toute l’équipe a bénéficié d’outils prêtés par l’agglomération du Grand Avignon et l’association locale Eco-Lab’ Environnement.
Avignon passe à l’action
L’initiative écologique ‘Avignon passe à l’action’ est née au sein de la licence en octobre dernier, pour appréhender la gestion d’un projet. « Nous avons choisi ce projet parce que nous nous sentons assez proches de tout ce qui touche au réchauffement climatique et à la pollution », affirme Léa Ostermann au nom du groupe.
L’action a permis d’engager une quinzaine de bénévoles autour des 4 étudiants pour une collecte effectuée sur deux lieux du côté de la Barthelasse. « L’un des parcours était peu exposé au passage des voitures et plus sécurisant : nous l’avons dédié aux familles venues nous aider, parce que nous voulions sensibiliser autant les adultes que les enfants », spécifie l’étudiante.
Des zones de déchets contrastées
L’équipe de bénévoles s’est donc activée du mieux que possible en une matinée. Mais elle n’a pas eu assez de temps ni de ressources humaines suffisantes pour rendre les sites propres. Le défi était grand et la surprise aussi. Les deux parcours montraient deux réalités : celle, touristique, sur un site qui est plus régulièrement surveillé et nettoyé, et celle, sauvage, plus éloigné des passages en tous genres mais plus pollué.
« ll y avait beaucoup de choses, du verre, du métal, des matelas, des sacs poubelles, des bonbonnes de gaz. Ce n’était pas pareil qu’aux abords touristiques, le lieu était vraiment très très sale », regrette Léa Ostermann. L’action a cependant permis de révéler un espace insuffisamment pris en compte dans la politique environnementale, avec des déchets plus dangereux et lourds à ramasser.
Amy Rouméjon Cros