Une étude réalisée par Opensignal révèle ce que l’on peut attendre de la 5G en matière de vitesse de téléchargement par rapport à la 4G dans plusieurs pays où elle est déployée. Pour déterminer le niveau de connectivité sur lequel la plupart des utilisateurs peuvent compter en fonction de la génération de réseau mobile, l’analyse se base sur la vitesse de téléchargement dite « fiable », c’est à dire la vitesse moyenne que 90 % des utilisateurs dépassent. Ces données ont été recueillies entre le 1er février et le 1er mai 2021.
Comme le met en évidence notre graphique, bien qu’elle soit encore amenée à progresser au cours de son déploiement, la 5G a déjà considérablement amélioré les vitesses de téléchargement. Dans les vingt pays étudiés par Opensignal, la vitesse moyenne pour un smartphone connecté à la 5G était au minimum supérieure à 10 mégabits par seconde et dans deux d’entre eux – la Corée du Sud et Taïwan – elle dépassait même 100 Mbps. En France, la vitesse moyenne de téléchargement atteinte par au moins 90 % des utilisateurs de l’étude s’élevait à 16 Mbps, soit environ trois fois plus que la 4G.
Il existe de grandes disparités entre les pays. Par exemple, au Japon et en Italie, la performance moyenne de la 5G n’est pour le moment qu’une fois et demie plus élevée que la 4G, tandis que les vitesses sont multipliées par six et par sept respectivement au Royaume-Uni et en Australie. La Corée du Sud, premier pays à avoir lancé la 5G en décembre 2018, donne un aperçu du véritable potentiel de cette technologie. Au premier semestre 2021, les utilisateurs coréens pouvaient ainsi compter sur une vitesse de téléchargement au moins douze fois plus élevée que la 4G.
De Tristan Gaudiaut pour Statista