Le restaurant bio et solidaire de Cavaillon menacé
« On a tous le droit à une nourriture de qualité » c’est ainsi qu’on pourrait résumer la démarche d’Agnés Piller qui a ouvert il y a maintenant 5 ans un restaurant bio et solidaire à Cavaillon. Cette ancienne cuisinière a voulu mettre à profit ses compétences au service de tous et notamment des plus démunis, pour proposer tous les midis des repas de qualité et pas chers. Mais le futur de cette belle initiative est aujourd’hui remis en cause.
Dés qu’on franchit la porte du restaurant d’Agnès Piller on est accueilli avec le sourire et on vous explique comment la maison fonctionne. Ici pas de service à table mais de jolis buffets où vous attendent entrées, plats, desserts et tout est fait-maison. Chaque jour, une trentaine de clients viennent s’y restaurer. Beaucoup d’habitués dont de nombreuses personnes qui travaillent à proximité. On peut aussi y croiser des accidentés de la vie pour lesquels Agnès leur fait un tout petit prix… voir pas de prix du tout… Gérée par une association, ce restaurant a érigé comme maxime que le bien mangé devait être un droit fondamental. Ce restaurant fonctionne avec une salariée et plusieurs bénévoles. Il bénéficie également du soutien de plusieurs producteurs locaux. Leur apports sont essentiels, ils permettent de maintenir des prix bas pour les clients. « Mais nos clients viennent d’abord pour la qualité de la cuisine » précise Agnès.
Malheureusement tous ces projets sont aujourd’hui menacés Racheté par Agnès, il y a 5 ans, cet établissement, situé cours Gambetta à Cavaillon, est un ancien café-théâtre. Ainsi, en plus de la traditionnelle salle de restaurant il dispose d’une salle de spectacles permettant d’accueillir au moins une bonne centaine de personnes. Agnès compte pouvoir l’utiliser pour proposer des spectacles. Aujourd’hui elle la met à disposition d’associations ou de particuliers qui y organisent des fêtes de famille. Des projets Agnès en a beaucoup comme celui d’ouvrir également un magasin de producteurs bio. Malheureusement tous ces projets sont aujourd’hui menacés. La propriétaire du bâtiment souhaite le vendre vide de tout occupant et une disposition du bail lui permet de le faire.
Ne reste plus qu’à Agnès la possibilité de racheter les murs de son restaurant. Pour cela elle compte sur le réseau des sociétés coopératives et participatives (SCOP) pour financer cette acquisition. Mais les jours sont comptés… Elle devra être en capacité de faire une offre pour le tout début d’année 2025… Il serait plus que dommage que ce lieu unique de partage et d’entraide ne puisse poursuivre l’aventure.
Le restaurant bio et solidaire de Cavaillon menacé
D’abord, en ouverture de la conférence de presse, a été présenté le bilan de l’édition 2024 par le Président Richard Gally, conseiller régional et maire de Mougins. « Après avoir injecté 2,6M€ pour effacer la dette, la Région Sud a modifié les statuts des Chorégies, qui sont passées de SPL (Société Publique Locale) à EPCC (Établissement Public de Coopération Culturelle). Il faut se souvenir qu’en 2019 (pour les 150 ans des Chorégies, 1ᵉʳ Festival d’Art lyrique du monde né en 1869), malgré les subventions de 750 000€ par le Conseil Régional, de 300 000€ par le Conseil Départemental de Vaucluse et de 150 000€ par la Ville d’Orange, le déficit n’était pas totalement comblé. D’où la nécessité, depuis cette date, de réduire la voilure avec des productions opératiques moins coûteuses », précise le président Gally.
« Cette année, il y a eu les Jeux Olympiques et Paralympiques qui nous ont obligés à raccourcir l’édition qui s’est terminée dès le 21 juillet. Mais, malgré tout — sans doute grâce à Roberto Alagna et Kathia Buniashvili notamment — nous avons eu 6 000 spectateurs de plus que l’en passé, 36 000, dont 26 000 qui ont payé leur place. Du coup, 80% de notre déficit a disparu, un miracle ! Cette saison, qui était transitoire dans sa forme, a finalement été positive. Nous allons donc devenir un EPCC, ce qui permettra à l’État d’entrer dans le Conseil d’Administration ainsi que des donateurs privés. Et en 2025, le budget va passer de 3,2M€ à 4,8M€, une croissance non négligeable qui nous permettra d’afficher 13 spectacles au lieu de 10. Et je rappelle que nous proposons plus de 2000 billets à moins de 35€ pour un programme de grande qualité », conclut Richard Gally.
C’est au tour du directeur des Chorégies d’entrer en scène. « Le public est notre principal coproducteur. C’est pour lui que nous travaillons, que nous recherchons les meilleurs chanteurs, musiciens, orchestres, metteurs en scène pour le satisfaire tout en restant dans l’enveloppe de notre budget. En 2024, les résultats ont dépassé nos espérances », précise Jean-Louis Grinda. « Nous sommes seulement une équipe de sept personnes à l’année pour faire tourner les Chorégies, contenir les dépenses, équilibrer le budget et si possible donner du bonheur aux spectateurs. »
Et il égrène la saison 2025 qui débutera par ‘Pop the Opera’ le 13 juin, auquel participeront près de 900 jeunes vauclusiens et cette année au chant s’ajoutera de la danse. ‘Musiques en Fête’ en direct sur France TV sera proposé autour du 21 juin « C’est le 1ᵉʳ programme culturel du service public qui fasse un audimat aussi élevé en prime time », commente-t-il.
On entre alors dans le programme Chorégies stricto sensu : « ‘Mika Philharmonique’ a été un succés planétaire cet été avec toutes les reprises de podcasts, nous recommençons le 24 juin 2025 avec cette fois, ‘Johnny Symphonique’, écrit et dirigé par Yvan Cassar (pianiste, compositeur et arrangeur) avec le répertoire de Johnny Hallyday, sa voix, mais aussi des dizaines de choristes et un orchestre d’une centaine de musiciens. Le 28 juin, place au ‘Requiem’ de Mozart dirigé par le jeune chef italien Diego Ceretta. »
En juillet, le 5, ‘La symphonie fantastique’ de Berlioz avec Michele Spotti à la baguette. Le lendemain, ‘Le Trouvère’ de Verdi et la diva Anna Netrebko dans Leonora, son mari Yusif Eyvanov sera Manrico et Marie-Nicole Lemieux, Azucena. Place au duo Renaud Capuçon-Guillaume Bellom le 9 juillet, pour des sonates violon-piano de Beethoven, Brahms et Strauss. Le 12, de la danse avec ‘Le lac des cygnes’ de Tchaïkovski chorégraphié par Angelin Prelcocaj qui viendra en voisin d’Aix-en-Provence et de son ‘Pavillon Noir’.
Jean-Louis Grinda évoque alors la coproduction entre les Chorégies d’Orange et le Festival d’Aix-en-Provence qui se traduira en 2025 par un concert avec l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée et des chanteurs lyriques de demain, le 17 juillet. Le 22, ‘Fantasia’ de Disney avec les partitions célébrissimes de Beethoven, Debussy, Elgar, Ponchielli, Saint-Saëns et Dukas.
Enfin, last but not least, une œuvre classique de l’un des Beatles, Paul McCartney ‘Liverpool Oratorio’, créé en 1991. Une œuvre en huit actes avec grand orchestre, choristes, mais aussi soprano, mezzo, ténor et baryton-basse. « Un rêve de Paul McCartney, qui après ‘Yesterday’, ‘Eleanor Rugby’, a voulu donner la pleine mesure de son envie d’écrire une partition comme le ferait un compositeur classique », explique Jean-Louis Grinda. « Il y aura un monde fou au pied du Mur d’Auguste pour l’interpréter, c’est comme le ‘Requiem’ de Verdi. C’est la raison pour laquelle cet oratorio est rarement joué dans le monde, mais nous, nous aurons la chance de l’avoir à Orange. »
Avis aux amateurs, la billetterie est ouverte à partir du 27 novembre pour ‘Les Amis des Chorégies’ et à partir du 9 décembre pour les autres.
Contact : 04 90 34 24 24
Le restaurant bio et solidaire de Cavaillon menacé
Le Département de Vaucluse a organisé une réunion d’information dédiée aux associations sportives le jeudi 14 novembre à l’Auditorium du Thor. C’est la première fois qu’une réunion de ce type a été organisée dans le département. 215 clubs vauclusiens y ont participé.
Après avoir fait venir la Fondation du Sport français dans le cadre de son opération ‘Tour de France – Soutiens ton club engagé’ pour une soirée dédiée à la promotion et au soutien des clubs sportifs amateurs, le Département de Vaucluse a de nouveau mis les clubs vauclusiens à l’honneur lors d’une réunion d’information au Thor.
Cette réunion a été l’occasion de présenter aux clubs les dispositifs d’aides publiques de l’État existants, mais aussi ceux du Département et de la Région Sud. Le Département de Vaucluse a également évoqué son nouveau téléservice de dépôt des demandes de subvention.
Les dispositifs de l’État
Après les interventions de Christelle Jablonski-Castanier, vice-présidente du Conseil Départemental de Vaucluse et présidente de la Commission Sport – Vie Associative – Collèges, et de Hervé Liberman, conseiller régional de la Région Sud et président de la Commission Sport – Préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 et 2030, qui ont fait un état des lieux du sport et des clubs sur le territoire, c’est Maxime Lagleize, responsable du service départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports, qui a pris la parole pour présenter les dispositifs d’aides publiques de l’État.
Il a d’abord abordé le sujet de l’honorabilité et la question des violences dans le milieu sportif. Le guide ‘Contrôle de l’honorabilité des éducateurs et exploitants bénévoles licenciés des fédérations‘ a d’ailleur été mis en œuvre en 2021. Le dispositif, quant à lui, repose sur la transmission automatisée par les fédérations des données permettant aux services de l’État de contrôler l’honorabilité des bénévoles éducateurs sportifs ou des exploitants d’établissements d’activités physiques et sportives.
Maxime Lagleize a aussi évoqué d’autres dispositifs comme Pass Sport, qui permet d’obtenir 50 euros pour se mettre au sport ou découvrir une pratique sportive, Savoir Rouler à Vélo, qui permet aux enfants d’apprendre à se déplacer à vélo pour l’entrée au collège, ou encore 2 heures de sport en plus au collège, qui offre de nouvelles opportunités d’activités physiques, ludo-sportives, à des collégiens éloignés d’une pratique régulière. La place du handicap dans les clubs sportifs a aussi été mentionnée.
Les dispositifs du Département et de la Région
Les associations sportives ou les associations œuvrant dans le domaine du sport, les sportifs ou leur représentant légal (pour les mineurs) dans le cadre du sport de haut niveau, et les communes, les groupements de communes ou autres syndicats dans le cadre de l’organisation de manifestations sportives, peuvent bénéficier d’aides du Département de Vaucluse et de la Région Sud.
Parmi les dispositifs proposés par le Département et la Région, il y a : Le Sport pour tous, Soutenir le sport fédéral, le soutient à l’acquisition d’équipement, le soutien à l’acquisition d’un véhicule de transport collectif, le soutien aux travaux sur équipements sportifs collectifs, Le Sport scolaire, Le Sport de haut niveau, Le Sport vecteur d’éducation, de santé et d’inclusion, le soutien aux manifestations sportives, le soutien à l’organisation de manifestations sportives, Le Sport Nature.
De plus, le Département fait régulièrement des dons de matériels sportifs aux clubs vauclusiens de sports collectifs. Au total pour la saison 2024/2025, le Département de Vaucluse va offrir 2 40 ballons, 9 800 balles de tennis et tennis de table et 1 200 volants de badminton qui vont profiter à 246 clubs, représentant 35 000 licenciés. Trois distributions auront lieu dans les prochains semaines : le mardi 26 novembre à 18h, à l’Espace Gérard-Sautel à Visan pour les clubs du Nord Vaucluse, le lundi 2 décembre à 18h, à la Maison départementale des Sports à Avignon pour les clubs proches de la Cité des papes, ainsi que le mercredi 4 décembre à 18h, à l’Espace Jardins de Madame à Oppède pour les clubs du Sud Vaucluse.
Un téléservice départemental pour déposer sa demande de subvention
Afin de faciliter les demandes de subventions, le Département de Vaucluse vient de créer son propre téléservice pour déposer sa demande de subvention facilement en quelques clics. Pour accéder à ce service, il suffit de se rendre sur le portail de démarches ‘Vaucluse Services‘, qui est accessible en continu, et de se connecter.
Il faut ensuite aller dans l’onglet ‘Accueil’ puis cliquer sur ‘Mes demandes d’aides financières’, puis aller dans le menu ‘Mes aides’ et sélectionner ‘Déposer une demande d’aide’. Puis, il suffit de renseigner les informations demandées, de déposer les pièces à fournir et de transmettre sa demande. Celle-ci sera ensuite évaluée.
Le restaurant bio et solidaire de Cavaillon menacé
A l’occasion de la semaine européenne de la réduction des déchets, le groupe Suez vient de publier son 5e baromètre annuel ‘Les Français et la réduction des déchets’. Selon cette enquête de l’institut de sondage Odoxa il apparaît que Vauclusiens ainsi que les habitants de la région Sud ont très majoritairement adopté le geste de tri et progressent dans le tri des biodéchets, mais qu’ils peinent encore à réduire leurs déchets.
« Cette 5e étude confirme une progression sociétale de fond que nous constatons partout sur le territoire : le tri est une pratique désormais très largement adoptée, qui s’est élargie avec le tri des biodéchets, explique François Pyrek, directeur Services aux collectivités Sud-Est chez Suez recyclage et valorisation France. Cependant, on mesure aussi la difficulté pour les citoyens de réduire véritablement leurs déchets. Ces évolutions soulignent l’importance de réengager les usagers dans certains domaines. »
« 92% des Vauclusiens jugent qu’il est facile de trier ses déchets. »
Ainsi aujourd’hui, les habitants du Vaucluse ont très majoritairement adopté le geste de tri, constate le groupe Suez leader des solutions circulaires dans les déchets. Ils sont 87% à reconnaître s’impliquer au quotidien pour limiter leurs déchets. Un engagement que les Vauclusiens expliquent à 53% pour réduire leur impact sur la planète, à 32% pour consommer mieux avec des produits plus sains et moins d’emballages ainsi qu’à 25% pour faire des économies. Il faut dire que les Vauclusiens estiment à 92% (+8 points par rapport à 2023) qu’il est facile de trier ses déchets. Ils sont même 42% à juger que cela est très facile (+5 points). Alors forcément, ils sont 81% à constater que la quantité de déchets de leur poubelle grise (déchets résiduels) a diminué ces dernières années. 38% d’entre eux jugent même qu’elle a fortement diminué.
La Région Paca un peu en retrait du Vaucluse Une prise de conscience en faveur du tri partagée par l’ensemble des habitants de la région Sud-Paca puisqu’ils sont, en moyenne, 8 sur 10 disent à s’impliquer au quotidien pour les limiter leurs déchets. Avec des motivations variées cependant : réduire leur impact sur la planète (51%, +5 pts au regard de la moyenne nationale) mais aussi consommer mieux avec des produits plus sains et moins d’emballages (36,4%) et faire des économies (34%).
Dans le même temps, 83,3% des citoyens de la région déclarent qu’ils respectent bien les consignes de tri quelles que soient les catégories de déchets. Dans le détail, 89% respectent les consignes de tri des emballages papiers et plastiques, 85% pour jeter les équipements de la maison (mobilier, jouets…), 84% pour le verre, 82% pour les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Par ailleurs, 84% des habitants de la région Sud-PACA disent qu’il est facile de trier ses déchets (en recul de 2 points vs 2023). Pour autant, leurs efforts de tri portent leurs fruits : 75% d’entre eux disent que la quantité de déchets qu’ils mettent dans leur poubelle grise (déchets résiduels) a diminué ces dernières années. 30% jugent même que la quantité de déchets a «beaucoup » diminué. C’est un peu moins bien que dans le Var (40%) et le Vaucluse (38%, voir ci-dessus).
Réduction des déchets et tri des biodéchets : peut mieux faire ! Mais au-delà du tri, les habitants de Sud-Paca peinent encore à réduire leurs déchets, et seuls 64% d’entre eux jugent cela ‘facile’, un chiffre en retrait de 2 points vs 2023. Si certains écogestes réducteurs de déchets ont progressé, par exemple le renoncement aux produits jetables (68% en 2024, +3 points vs 2023), certains comportements ont reculé comme la revente sur les sites de seconde main, tels que Vinted ou Le Bon Coin (67% en 2024, -3 points vs 2023). Autant de signaux qui soulignent la nécessité d’identifier des leviers plus performants pour renforcer l’engagement citoyen à réduire ses déchets et le placer au même niveau que l’engagement pour bien les trier.
Sur un autre plan, le tri des biodéchets progresse, passant de 25% à 31% (+6 points en un an), boosté par l’entrée en vigueur de la nouvelle règlementation. En effet, depuis le 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi anti-gaspillage de 2020, le tri des biodéchets a été généralisé et concerne désormais tous les professionnels et les particuliers. Les collectivités locales sont tenues de mettre à disposition des particuliers des solutions de tri des biodéchets.
Ce mouvement reste toutefois minoritaire : seuls 31% des habitants de la région le pratiquent systématiquement. Parmi les populations les plus ‘converties’, on trouve en premier lieu les habitants de communes rurales (54%) et de petites villes (39%), mais aussi les varois (42%) et les vauclusiens (43%). Ces résistances subsistent car certains craignent des nuisances (nuisibles ou mauvaises odeurs: 31%), tandis que d’autres n’ont pas de solution de dépôt adaptée mise à leur disposition par la collectivité (50%) ou disent manquer de place pour ajouter une nouvelle poubelle de tri (44%)
« À Vedène, dans le Vaucluse, nous transformons les ordures ménagères des habitants du département en énergie. »
« Suez est pleinement mobilisé pour accompagner les collectivités dans cette sensibilisation de leurs citoyens qui constitue un levier essentiel de leur transition écologique, rappelle François Pyrek. C’est en ce sens que, en région Sud-Paca, notre objectif est d’accompagner les habitants, les collectivités et les entreprises en les aidant à réduire leurs quantités de déchets d’une part, et à trier et valoriser au maximum les déchets qui restent d’autre part. Nous avons par exemple mis en place cette année pour la Métropole Aix-Marseille-Provence une solution de compostage des déchets alimentaires. Ces derniers sont compostés à Istres et valorisés chez les agriculteurs de la région. Avec 100 kg de déchets alimentaires, nous produisons 50kg de compost ! À Vedène, dans le Vaucluse, nous transformons les ordures ménagères des habitants du département en énergie : nous produisons ainsi de l’électricité pour 18 000 foyers et de la chaleur sur l’usine de valorisation énergétique du territoire. »
*Enquête réalisée par internet en partenariat avec l’institut de sondage Odoxa du 18 au 30 septembre 2024, sur un échantillon de 12 179 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, en termes de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de région, de département et de catégorie d’agglomération.
Le restaurant bio et solidaire de Cavaillon menacé
Les militaires de la brigade territoriale autonome (BTA) de l’Isle-sur-la-Sorgue sont intervenus ce mercredi 20 novembre au Thor pour fermer et d’évacuer une casse automobile illégale, accompagnés du peloton de surveillance et d’intervention d’Avignon, des services de la Préfecture et de la police Municipale.
Située dans une zone agricole de la commune depuis plusieurs années, cette casse automobile non déclarée portaient de graves atteintes à l’environnement. Après nombre de visites et d’inspections de la part des services de l’État, un arrêté préfectoral a mis en demeure l’exploitant de régulariser sa situation et de faire cesser les atteintes à l’environnement. Suite au non-respect de ces prescriptions, l’exploitant a reçu une amende administrative et l’ordre de supprimer l’exploitation.
L’exploitant n’ayant pas conformé à l’arrêté de suppression d’exploitation, le préfet de Vaucluse a décidé, ce 20 novembre, de faire procéder à l’évacuation d’office des véhicules. Ainsi, la gendarmerie de Vaucluse, la police municipale et les équipes de l’unité interdépartementale de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, sont intervenus.
Quarante véhicules ont été enlevés du terrain par la société vauclusienne Fert Recyclage, ainsi que des pièces détachées, entreposés illégalement. À cette occasion, les forces de l’ordre ont aussi relevé sept infractions.
Le restaurant bio et solidaire de Cavaillon menacé
Selon une étude de l’UNICEF, dont les résultats ont été publiés mardi 19 novembre, à la veille de la Journée internationale des droits de l’enfant, un nombre significatif d’enfants et d’adolescents éprouvent des privations matérielles et sociales en France. Plus de 20 000 enfants et adolescents âgés de 6 à 18 ans ont participé à cette consultation nationale menée entre octobre 2023 et mars 2024. D’après les résultats, plus d’un enfant sur cinq (23 %) ne mange pas trois repas par jour en France et 16 % ont déclaré éprouver des privations matérielles. De plus, plus d’un sur quatre (26 %) a rapporté des difficultés d’accès à la connaissance et 16 % des difficultés d’accès aux soins dentaires.
Par ailleurs, l’enquête met en évidence des chiffres alarmants concernant le déficit de protection et le rejet social. En effet, 30 % des enfants et adolescents interrogés ont déclaré avoir été blessés physiquement, frappés ou avoir subi des attouchements non désirés par d’autres enfants, et 13 % par des adultes. Elle révèle également que les enfants qui vivent dans des familles monoparentales ou dans des quartiers défavorisés sont beaucoup plus susceptibles de subir un cumul de privations. « Ces privations, souvent cumulatives, engendrent un sentiment d’exclusion profond chez ces enfants et adolescents, qui se sentent contraints par un écart par rapport à la norme, sans nécessairement être plongés dans une détresse absolue », relève l’UNICEF.
Le restaurant bio et solidaire de Cavaillon menacé
Le vendredi 15 novembre, Véronique Arnaud-Deloy, maire d’Apt, Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL), Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, et Sébastien Maggi, secrétaire général adjoint de la préfecture de Vaucluseet sous-préfet chargé de mission à la politique de la ville, ont signé le contrat de ville ‘Engagement Quartier 2030’.
Le contrat de ville 2024-2030 ambitionne de renforcer la participation citoyenne afin de construire des quartiers plus sûrs, orientés vers le plein emploi, favorisant les solidarités, et qui s’inscriront dans la transition écologique. « La 1re signature datant de 2004, le contrat de ville totalise désormais 20 ans d’existence qui constituent un socle solide », a affirmé Gilles Rippert.
Piloté par la Ville d’Apt, qui vient de signer ce nouveau contrat de ville, l’appel à projets 2025 invite les acteurs associatifs à développer des actions innovantes pour répondre à ces thématiques sur la commune, et en particulier dans les quartiers du centre-ville, Saint-Michel, La Marguerite et Saint-Joseph. « Les contrats de ville ont une importance capitale dans l’amélioration de la qualité de vie, de l’accès à l’éducation, à la formation, à l’emploi et aux loisirs dans les quartiers prioritaires », a ajouté Sébastien Maggi.
Six objectifs
Le contrat de ville ‘Engagement Quartier 2030’ répond à six objectifs :
Améliorer la réussite éducative des jeunes de 3 à 25 ans et soutenir la parentalité.
Renforcer la coordination en matière d’emploi pour mieux atteindre les publics.
Réduire l’isolement des personnes seules, notamment les plus âgées.
Engager une transition écologique populaire et solidaire axée sur l’amélioration du quotidien, du cadre et de la qualité de vie des habitants, incluant le logement et l’alimentation.
Répondre aux besoins en santé des habitants.
Soutenir la vie associative, la participation et les initiatives citoyennes.
Un Fonds de participation des habitants
En parallèle de ce nouveau contrat de ville, le Fonds de participation des habitants sera mis en place en 2025 afin d’accompagner et de soutenir des projets ponctuels portés collectivement par des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Le Fonds sera alimenté par la Ville d’Apt, l’État et Grand Delta Habitat. « Ce tout nouveau fonds favorisera les initiatives et projets totalement adaptés aux besoins des habitants », a expliqué Dominique Santoni.
« Aujourd’hui, et plus que jamais, l’enjeu est d’unir nos efforts pour améliorer de manière significative le quotidien des habitants du quartier prioritaire de la ville », ont conclu Véronique Arnaud-Deloy, maire d’Apt et Émilie Sias, adjointe à la politique de la ville
Le restaurant bio et solidaire de Cavaillon menacé
Sainte-Catherine-Institut du cancer Avignon-Provence s’est mobilisé durant le mois d’octobre en faveur de la prévention du cancer du sein. Près de 60 événements ont ponctué ce temps d’échanges et de gratitude pour 40 000€ récoltés dévolus aux soins.
Ce mois d’octobre rose aura été ponctué de60 actions protéiformes -dont 35 nouvelles- : vernissage d’exposition, conférences, ateliers bien-être, dîners caritatifs, trails, marches solidaires, canoë, ateliers sportifs et ludiques, collecte de fonds, et marchés solidaires, toutes dévolues à la santé des femmes. Les premières estimations de dons s’élèvent à 40 048€ pour cette année 2024. Pour mémoire, l’an passé, 29 actions avaient eu lieu dont 19 nouvelles initiatives, pour une collecte de dons s’élevant à 48 902€.
Des médecins et des responsables de soins de supports enseignante en activité physique adaptée, socio-esthéticienne, psychologues, diététiciennes, assistantes sociales étaient également présents en conférences tout au long du mois d’octobre, dans les communes demandeuses, pour convaincre de l’importance du dépistage et détailler les offres de bien-être et les aides apportées gracieusement par Sainte-Catherine aux patientes.
Une soirée de gratitude et d’échanges C’est ainsi que l’établissement de santé, pour conclure ce mois d’octobre riche en événements a conviéune soixantaine de personnes représentant 23 donateurs. Ils étaient reçus dans l’amphithéâtre de l’établissement par les Docteurs Daniel Serin, Président de Sainte-Catherine-Icap, et Marc Alfonsi, Vice-Président ainsi que Patrice Sapey, Directeur général administratif de Sainte-Catherine. Les donateurs ont évoqué leurs actions remerciant participants, collègues et bénévoles puis ont offert les dons à Sainte-Catherine.
L’institut du cancer Sainte-Catherine revendique trois actions lors d’Octobre rose : Donner la parole aux femmes atteintes du cancer du sein ; Orienter les décisions de santé publique et faire la promotion du dépistage.
Interception Cette année les dons ont été principalement orientés vers le nouveau projet de prévention personnalisée des cancers dénommé ‘Interception’.
Vers une médecine de plus en plus préventive Proposé à l’ensemble du réseau Unicancer, ce programme a pour objectif d’identifier au plus tôt les personnes à risque augmenté de cancer afin de leur proposer une prévention personnalisée et de mieux les prendre en charge, dans le cadre d’une collaboration médecin de ville-hôpital. Il vise également à développer, à l’avenir, de nouveaux modes de dépistage et de prévention du cancer adaptés à ces personnes.
L’établissement de santé propose à ses donateurs 3 choix possibles comme la Recherche clinique ; l’Amélioration de la qualité de vie du patient et une action de prévention avec le programme Interception.
Sainte Catherine, pôle d’excellence français L’institut du cancer Sainte-Catherine fait partie des 5 pôles d’excellence français en radiothérapie. Ses 4 missions : Les soins ; l’Enseignement et la formation ; la Recherche et la prévention. Les revenus de l’établissement proviennent uniquement des soins et du mécénat. Créé par le Docteur Georges Reboul en 1946, l’établissement de santé Sest spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses.
Les donateurs Dans le détail, les donateurs sont Jimmy’n’Drinks qui a fait une collecte de dons ; Mercure Avignon TGV qui a organisé une soirée caritative et une collecte de dons ; Beefit Chateaurenard qui a préparé une marche solidaire ; Le Club Prestige évasion qui a mis sur pied un roadtrip de véhicules de prestiges ; Asser pour une marche rose et ‘Pagayons en rose’ ; Lia Chevalier pour un petit-déjeuner entre collègues pour la collecte de dons ; Coquillade Provence pour une collecte de dons lors de leurs prestations : Spa, restaurant et chambres ; Montaner Pietrini Boissons pour une collecte de dons lors de ventes de rosé : Les Jardins d’Arcadie résidence services seniors lors d’une conférence et d’une collecte de dons ainsi qu’une tombola et des objets réalisés par les résidents ; L’Association des commerçants des Halles d’Avignon grâce à des stands de sensibilisation, cagnotte en ligne, collecte de dons et marché solidaire ; APF France Handicap Avignon grâce aux résidents, usagers et professionnels lors de trois journées rose solidaires ; SVA Jaguar Land Rover grâce à une participation de 20€ pour tous les véhicules d’occasion vendus en octobre ; La Ville de Châteauneuf-de-Pape pour une marche solidaire, du théâtre et une collecte de dons ; L’ADMR84 pour la vente de sacs faits mains ; Le restaurant Côté Vignes by Coco grâce à un menu Octobre rose en restaurant ; France Travail Cavaillon via une sensibilisation et collecte de dons par l’achat de pendentifs Octobre rose ; La Ville de Saint-Etienne-du-Grès, grâce à une marche solidaire, des stands de sensibilisation par les infirmières de la ville, les ventes par le CMJ et autres associations, déambulation dans Arles et Zumba ; Auchan Cavaillon pour la collecte de dons ; A corps parfait institut de beauté via une opération à 1€ reversé pour l’achat d’un produit ; Le Basket Club Graveson Provence pour la vente de gâteaux et rubans roses ; Le CCAS de Jonquières via un repas et des activités solidaires ; Le Lycée Ismaël Dauphin pour sa collecte de dons et L’Ehpad Paul Gache pour la vente de gâteaux et shooting photos.
Le restaurant bio et solidaire de Cavaillon menacé
À l’heure des RTT, du télétravail largement démocratisé depuis la crise sanitaire de la Covid-19, ou encore de l’intérêt porté aujourd’hui à la semaine en quatre jours, comment les salariés vivent-ils réellement cette journée charnière ? Travaillent-ils autant que les autres jours ? Sont-ils plus détendus ? Reportent-ils au lundi des tâches qu’ils auraient pu accomplir en fin de semaine ? Quelles initiatives pourraient rendre leurs vendredis au bureau plus attractifs ? L’agence de création et diffusion d’histoires statistiques FLASHS a réalisé une étude sur le sujet pour la plateforme d’hébergement Hostinger.
À peine plus de la moitié des salariés (51%) se rendent systématiquement au bureau le vendredi. En ajoutant celles et ceux qui disent y aller la plupart du temps, soit 27% des répondants, ce sont près de 8 salariés sur 10 qui sont très régulièrement présents sur leur lieu de travail le dernier jour ouvré de la semaine.
En l’espèce, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à déclarer qu’elles s’y rendent toujours (55% contre 46%). Selon les âges, les proportions varient également : 59% des 50-64 ans sont dans ce cas contre une minorité chez les 25-34 ans (46%) et les 35-49 ans (47%).
Quelque 14% des salariés ne vont jamais au bureau le vendredi, soit parce qu’ils sont en télétravail (11%), soit parce qu’ils ne travaillent jamais ce jour-là (3%).
Une journée jugée plus détendue, surtout par les jeunes
Si elle n’est pas usurpée, la réputation d’une forme de lâcher prise le vendredi n’est toutefois ressentie que par la moitié (50%) des personnes interrogées dans cette étude, qui voient cette journée de travail comme plus détendue que les autres. Pour plus du tiers d’entre elles (35%), c’est tout simplement un jour classique de la semaine, quand 15% constatent au contraire que leurs vendredis sont moins détendus. Les salariés les plus jeunes sont les plus nombreux à considérer que le vendredi est une journée plus détendue que les autres.
28% des salariés travaillent moins le vendredi
Si la moitié des salariés sont d’avis que le vendredi est plus détendu que les autres jours, cela ne signifie pas pour autant qu’ils travaillent tous moins. En effet, ils ne sont que 28% à le dire contre plus de 6 sur 10 (63%) qui affirment travailler autant. Pour 9% des répondants, le vendredi apparaît même comme un jour où la charge de travail est plus importante.
Là encore, d’importantes disparités apparaissent selon l’âge des personnes interrogées : les plus jeunes, ceux qui déclarent comme on l’a vu que le vendredi est plus détendu, sont aussi ceux qui disent moins travailler ce jour-là : 35% des 18-24 ans adhèrent à cette proposition, soit deux fois plus que les plus de 50 ans (17%).
On verra ça lundi…
Lorsqu’arrive la fin de semaine, est-on tenté de laisser de côté une tâche, un dossier pour y consacrer du temps le lundi suivant ? Selon une étude de Hostinger sur la procrastination, 67% des dirigeants reportent parfois des tâches au lundi, une tendance qui reflète des comportements similaires chez les salariés.
La relation plus souple des jeunes générations au travail le vendredi se confirme à nouveau au regard des réponses apportées à cette question. En effet, 33% des 18-24 ans et 38% des 25-34 ans décalent tout le temps ou la plupart du temps des tâches du vendredi au lundi, une pratique à laquelle n’adhèrent que 13% des plus de 50 ans.
Malades imaginaires
Qui n’a jamais songé à rallonger son week-end au dernier moment ? Mais il est généralement difficile de poser un jour de congé en urgence ou de s’absenter sans excuse valable. Dans ce cas, l’arrêt maladie de circonstance peut être une solution. Une pratique à laquelle près d’1 salarié sur 5 (18%) a déjà eu recours pour ne pas venir au travail un vendredi.
En l’espèce, les hommes (21%) sont plus nombreux que les femmes (15%) à avoir obtenu un certificat médical alors qu’ils n’étaient pas malades. Les jeunes en sont également largement plus adeptes que les seniors : 33% des 18-24 ans et 23% des 25-34 ans ont été dans ce cas contre seulement 6% des 50-64 ans. Par ailleurs, les salariés célibataires simulent plus souvent être souffrants que leurs collègues mariés ou pacsés (25% contre 15%).
Des attentes plus ou moins prises en compte
On l’a vu, tout juste la moitié des personnes interrogées se rendent physiquement au travail le vendredi, ce qui suppose divers aménagements dans l’emploi du temps des autres (semaine de 4 jours, télétravail, temps partiel…). Mais en l’occurrence, les attentes des salariés vis-à-vis de l’organisation du travail le vendredi sont-elles prises en compte par leur hiérarchie ?
S’ils répondent globalement oui (69%), le détail des résultats apporte des nuances prononcées. Ainsi, moins de la moitié (48%) disent qu’elles sont complètement (16%) ou en grande partie (32%) reconnues.
Les femmes sont celles qui se sentent les moins écoutées dans la mesure où 35% d’entre elles estiment que leurs attentes sont ignorées, un avis partagé par 27% des hommes. Et c’est dans les grandes entreprises que les aspirations des salariés concernant le vendredi semblent négligées : 37% des employés de sociétés de plus de 5 000 salariés le ressentent contre 32% dans les Très Petites Entreprises (TPE), 29% dans les Petites et Moyennes Entreprises et 28% dans les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI).
Partir plus tôt, une initiative séduisante
Parmi différentes initiatives qui rendraient selon les salariés le vendredi plus attrayant au bureau, la possibilité de partir plus tôt arrive très largement en tête des propositions. 37% des répondants adhèrent à cette idée, notamment les femmes qui sont 41% à y souscrire afin de répondre aux contraintes familiales et domestiques qui restent, comme le montrent régulièrement les études sur le sujet, majoritairement à leur charge.
Partir plus tôt est également plébiscité par les plus de 50 ans (40% y sont favorables), contrairement aux 18-24 nettement moins intéressés par cette solution (23%). Ces derniers privilégient, bien plus que les autres tranches d’âge, le renforcement des liens entre collègues avec l’organisation de petits-déjeuners et déjeuner d’équipe (35% contre 23% chez les 25-34 ans par exemple).
Semaine en 4 jours : exit le vendredi
Imaginons que la semaine en quatre jours soit mise en œuvre dans votre entreprise. Quel jour préféreriez-vous ne pas travailler ? Pour les 1 000 salariés interrogés dans notre étude, la réponse est claire et nette : 46% choisissent le vendredi avant les autres jours afin de bénéficier dès la fin de semaine d’un week-end de trois jours.
En la matière, les réponses varient peu selon le genre des répondants, les femmes étant légèrement plus nombreuses que les hommes à dire qu’elles ne travailleraient pas le mercredi (23% contre 19%) si cela leur était possible. Le mardi (4%) et le jeudi (2%) ne présentent guère d’intérêt et sont pour leur part quasiment ignorés.
Le point de vue des dirigeants
Également interrogés sur leur vision du vendredi au travail, les dirigeants d’entreprise fournissent des réponses qu’il est intéressant de comparer à celles des salariés.
Une présence plus forte au bureau le vendredi. 92% des chefs d’entreprise indiquent se rendre au bureau le vendredi contre 86% des salariés. Mais ils sont moins nombreux à dire qu’ils y vont systématiquement (42% contre 51%).
Détente. Pour 61% des dirigeants, le vendredi est un jour plus détendu que les autres. C’est 11 points de plus que les salariés (50% ont ce sentiment).
Tâches reportées. Les dirigeants sont nettement plus nombreux que les salariés à dire qu’ils ont déjà reporté au lundi des tâches qu’ils auraient pu effectuer le vendredi. C’est le cas de plus de 8 sur 10 (81%) contre 67% parmi les salariés.
Arrêts maladie. 18% des salariés admettent avoir déjà posé un arrêt maladie sans être souffrants un vendredi. De leur côté, 48% des dirigeants estiment qu’il y a plus d’arrêts maladie dans leur entreprise le vendredi que les autres jours.
Des vendredis plus attractifs. 67% des dirigeants indiquent qu’ils ont consulté leurs salariés sur leurs préférences dans l’organisation des vendredis. Un chiffre à rapprocher des 69% des salariés qui considèrent que leurs attentes en la matière sont – plus ou moins – prises en compte par leur hiérarchie.
Étude réalisée par FLASHS pour Hostinger du 23 au 29 août 2024 auprès d’un double panel Selvitys de 1 000 salariés et de 1 000 dirigeants d’entreprise de plus 18 ans.