30 avril 2025 |

Ecrit par le 30 avril 2025

Benjamin Le Dudal, Le Trésor de l’Ile Rodrigues

Nous avions connu Benjamin Le Dudal au gré de son blog ‘infirmiervoyageur’ lorsqu’il travaillait pour Médecins sans frontière. Il vient de faire paraitre son premier ouvrage ‘Le trésor de l’île Rodrigues’. Il est question d’une petite île avec grottes et tortues, de pirates et de leurs trésors légendaires, d’un radiesthésiste éclairé, et de deux frères partis sur la trace de leur arrière-grand-père. Une histoire vraie.

Tout commence lorsque François, surnommé Fanch, le frère aîné de Benjamin, part explorer le grenier de son grand-père, dans la maison dont ses parents ont hérité. Entre les anciennes malles de l’armée, des piles de petits mobiliers et de poussiéreuses valises, Fanch découvre d’anciens documents, dont un long échange épistolaire entre son arrière-grand-père Léon Chaumery et un prêtre. L’homme d’église a longtemps résidé sur l’île Rodrigues, la plus petite île de l’archipel des Mascareignes dans l’océan indien, située à l’est de l’île Maurice et demande à Léon Chaumery (1880-1957), ancien second-maître mécanicien dans la marine, radiesthésiste chevronné et auteur du début du 20e siècle, de lui indiquer, au moyen de son pendule, l’endroit où réside le trésor caché des pirates.

Capsule temporelle
Attentif au contenu que vient de lui dévoiler Fanch, Benjamin va entamer un silencieux dialogue avec ce mystérieux arrière-grand-père, explorer la vie de cet homme discret, au port élégant, aux cheveux d’argent et au regard clair, sans oublier son irrésistible moustache. Il va contextualiser son existence, inscrivant la petite histoire dans la grande, posant ses doigts délicats sur d’anciens cahiers d’écoliers, lisant les lettres destinées à sa future épouse Angèle, survolant les guerres, l’occupation, les découvertes scientifiques, la mort de leur petite Jeanne… Un dialogue intime et secret où plus d’un siècle sépare ces deux silhouettes un brin similaires. Et Benjamin va réussir l’impossible : retrouver son arrière-grand-père.

Léon Chaumery en 1939 Copyright Famille Chaumery

Sur les traces du prêtre et des pirates
On pourrait penser l’histoire aboutie alors qu’elle ne fait que commencer. En enquêteur aguerri, Benjamin relate même les circonstances des premiers essais de Léon Chaumery en radiesthésie, retrace sa fabuleuse amitié avec l’aristocrate André de Bélizal, leurs recherches conjointes donnant naissance au pendule universel, le Louxsor. L’histoire s’emballe retraçant les recherches des scientifiques de l’époque, notamment sur les ondes de formes, les expériences en radiesthésie, la localisation du trésor sur l’ile Rodrigues, l’histoire des premiers habitants : d’anciens voyageurs et marins abandonnés sur le rivage, sans oublier les repères de pirates. Tout est conté pour s’ouvrir sur le destin des hommes et des terres, des croyances et des mystères. Les deux frères iront même jusqu’à mener leur enquête sur l’île.

Les infos pratiques
Le trésor de l’île Rodrigues. Un récit d’aventures de Benjamin le Dudal. Editions du trésor.19,50€.



Benjamin Le Dudal, Le Trésor de l’Ile Rodrigues

Comme chaque année, nous aurions pu consacrer cet éditorial aux conséquences des incohérences de nos frontières administratives entre le Vaucluse et le bassin de vie d’Avignon. Voilà bientôt 10 ans que dans chaque édition du Vaucluse en chiffres nous mettons en avant l’impact mortifère de ce décalage sur notre avenir, près de 20 ans que nous l’écrivons dans les colonnes de l’Écho du Mardi et, pour ma part, plus de 25 ans en comptant mes années à Midi Libre.

Et pourtant rien ne se passe

L’effet de ce déphasage entre la réalité de notre quotidien et notre découpage administratif a un impact désastreux sur son développement. Tout le monde est d’accord sur le constat : emploi, pauvreté, mobilité, pollution, qualité de vie, santé, fiscalité, éducation, compétitivité économique… Et pourtant rien ne se passe… À croire presque que la vision de notre territoire ressemble à une gigantesque partie de ‘1, 2, 3 soleil’ avec pour seul horizon : le 1er qui bouge a perdu. Comment expliquer cet immobilisme ? Peut-être qu’il est finalement plus difficile qu’il n’y paraît de prendre des décisions, de préférence les bonnes. Et Désormais peu de gens semblent vouloir s’y risquer.

Une crise de vocations

Il y a toutefois bien une catégorie de décideurs qui sait ce que c’est que de prendre un engagement, ce sont nos maires et plus généralement tous nos élus locaux. Une ‘race’ malheureusement en voie d’extinction. Pensez-donc : l’État qui ne leur fait pas confiance a su pourtant les trouver lorsqu’il a fallu colmater les fuites du navire républicain tanguant sous les vagues de la contestation des gilets jaunes. On les a alors entendus, mais pas écoutés. Eux, qui restent à portée ‘d’engueulade’ alors que dans le même temps une bureaucratie déconnectée multiplie les contraintes et les réglementations hors-sol. Pas étonnant dans ces conditions que l’on assiste à une véritable crise des vocations. Plus d’un maire sur deux ne souhaite ainsi pas se représenter à la fin de son mandant en 2026. Du jamais vu depuis plus de 20 ans.

Il est urgent de redonner le pouvoir aux maires.

Dévouement vs Exaspération

“ Nous en sommes aujourd’hui à nous poser la question de savoir s’il faut jeter l’éponge ou si nous devons brûler des pneus devant une préfecture “ , nous avouaient désabusés tout récemment deux maires ruraux, l’un Vauclusien, l’autre Normand. Quelles que soient leur couleur politique, la taille de leur commune et même leur région d’exercice, force est de constater que l’implication et le dévouement ne suffisent plus à compenser leur exaspération. “ Ce n’est plus possible de mettre 10 ans pour réaliser un projet qui devrait en prendre 3 “, crient-ils en choeur.

Savoir-faire du quotidien

Devant tant de difficultés et d’obstacles on comprend mieux maintenant que, pour certains, la tentation est grande de ne rien faire. Pour les autres, ceux qui ne baissent pas encore les bras, frustration et colère sont encore tenues à distance. Pour combien de temps ? Le danger est grand, car si ces élus de proximité représentent l’un des derniers repères pour les citoyens, ils constituent surtout l’un des derniers remparts de notre société. Il devient de plus en plus urgent de redonner le pouvoir aux maires. Des maires que nous avons éloignés des pouvoirs centraux de décision en raison du non-cumul des mandats. Une fausse bonne idée qui nous a coupé de l’expérience de ceux qui ont les savoir-faire du quotidien. Il devient aujourd’hui vital, en Vaucluse comme partout ailleurs dans notre pays, que les maires (y compris ceux des grandes villes) retrouvent toute leur place au sein de notre parlement.


Benjamin Le Dudal, Le Trésor de l’Ile Rodrigues

« La planète brûle et on regarde ailleurs ». Jamais cette phrase prononcée en septembre 2002 par Jacques Chirac n’aura été autant d’actualité. Depuis plusieurs mois, nombre de décisions sur les mesures en faveur de l’écologie s’apparentent à des rétropédalages d’envergure. Soit on a été « trumpé », soit on est totalement suicidaire…

Les considérations économiques l’emportent-elles nécessairement sur celles de l’écologie ?

AcerlorMittal vient d’annoncer des fermetures de plusieurs de ses hauts-fourneaux en France. Les nouvelles règles imposées en matière de pollution obligeraient ce groupe industriel à des investissements qui surenchérissent les coûts de production au-delà des prix du marché. D’autres pays, moins regardant en matière environnementale, s’en trouvent ainsi plus compétitifs et peuvent accueillir ces nouvelles délocalisations. Les considérations économiques l’emportent-elles nécessairement sur celles de l’écologie ?

L’écologie serait-elle inégalitaire ?

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE), qui dans de nombreux pays, dont la France, doivent limiter la pollution dans les grandes villes, sont aujourd’hui remises en cause. Affublé du qualificatif de mesures pour « bobos-écolos », ces restrictions de circulation pénaliseraient les plus modestes, les propriétaires de voitures anciennes et plus polluantes. Beaucoup de professionnels (artisans, commerçants) seraient également pénalisés. L’écologie serait-elle inégalitaire ?

La politique politicienne serait-elle plus forte que l’écologie ?

Toujours en France, le débat sur la souveraineté énergétique prévu à l’Assemblée Nationale pour ce printemps est reporté après la fin de l’été. Le RN menace le gouvernement Bayrou d’une motion de censure si la programmation pluriannuelle de l’énergie (plan stratégique sur le pilotage de la transition énergétique) était adoptée par décret. Il est urgent d’attendre, après une nouvelle dissolution peut-être ? La politique politicienne serait-elle plus forte que l’écologie ?

L’écologie aurait-elle atteint ses limites en matière financière ?

Après avoir encouragé les français à s’équiper de panneaux photovoltaïques à coups de subventions et de crédits d’impôts, l’état des finances de notre pays a conduit à revoir nos largesses en la matière. Dans le même temps les prix d’achat du kWh par l’électricien national, qui était garanti faut-il le rappeler, a été sérieusement revu à la baisse. La rentabilité des équipements s’en trouve sérieusement remise en cause. L’écologie aurait-elle atteint ses limites en matière financière ?

On pourrait ainsi continuer longtemps…

On pourrait ainsi continuer longtemps, avec le petit retour en arrière sur la fin de la production des moteurs thermiques dans les automobiles à partir de 2035, sur la très probable révision de la loi ZAN (zéro artificialisation des terres), sur la décision unilatérale de l’administration Trump d’exploiter les fonds marins internationaux, d’annexer le Groenland pour en exploiter des gisements de matières premières… et en cela en totale contradiction avec les accords internationaux ou les avis des scientifiques américains que le Président s’est empressé de virer le 28 avril dernier.

L’écologie et la défense de notre planète et donc à terme de notre survie ne seraient plus une priorité. Au moins sur le Titanic pendant le naufrage l’orchestre continuait de jouer…


Benjamin Le Dudal, Le Trésor de l’Ile Rodrigues

Le 1er mai est un jour chômé : les salariés ne travaillent pas. Les fleuristes, dont les étals vont déborder de muguet pour l’occasion, demandent une dérogation pour faire travailler leurs salariés ce jour-là. Une initiative que défend également Florajet, entreprise spécialiste de la livraison de fleurs basée à Cabrières d’Aigues.

Ce jeudi 1er mai, bon nombre de Français vont recevoir du muguet de la part de leurs proches en guise de porte-bonheur. Une tradition qui remonte au XVIe siècle. Ainsi, cette époque de l’année représente une charge de travail importante pour les fleuristes. Cependant, le 1er mai étant un jour férié, la fête du Travail, les salariés des fleuristes ne travaillent pas, le pic d’activité de ce jour chômé n’étant pas reconnu comme une exception par la législation actuelle.

Une situation que l’entreprise vauclusienne Florajet, qui collabore avec plus de 4 500 artisans fleuristes, déplore. « Le 1er mai génère 19,4M€ de chiffre d’affaires pour le secteur, dont 1,8 million d’euros de TVA pour l’État, explique Virginie Lefrancq, directrice générale de Florajet. En empêchant les fleuristes d’embaucher leurs salariés volontaires, payés double, on prive l’économie de recettes cruciales, les artisans de revenus et les employés de pouvoir d’achat. » L’entreprise interpelle les ministres de l’Économie, du Travail et de l’Intérieur afin que les fleuristes puissent bénéficier d’une dérogation pour faire travailler leurs salariés ce jour-là sur la base du volontariat et avec paiement double. « Pendant ce temps, des vendeurs à la sauvette opèrent sans contrôle, ajoute la cheffe d’entreprise. C’est incompréhensible ! »

Certains fleuristes, pour qui le 1er mai représente une des journées les plus importantes de l’année en termes de chiffres d’affaires voit celui-ci baisser drastiquement en raison du manque de main d’œuvre le jour J. « Sans mes 7 salariés, c’est mission impossible : je ne peux pas être en boutique, préparer les commandes Florajet notamment et livrer en même temps, dénonce Mikaël, artisan fleuriste à Pertuis et membre du réseau Florajet. Résultat, je perds 20% de mon chiffre d’affaires de mai. »

Ainsi, les fleuristes entrepreneurs ont le droit d’ouvrir leur commerce, mais pas de faire travailler leurs employés. La loi prévoit une amende de 750€ par salarié qui travaille le 1er mai et 1 500€ si le salarié est mineur.


Benjamin Le Dudal, Le Trésor de l’Ile Rodrigues

Le sujet de la réduction des « dépenses fiscales » a régulièrement été mis en avant ces dernières semaines. Avec la recherche d’économies de 40 milliards d’euros pour le budget 2026, le gouvernement a évoqué plusieurs pistes dont la suppression de certaines niches fiscales. Qu’en pensent les bénéficiaires ? Les remettre en cause est-il si simple ? Vers la fin l’abattement fiscal pour les retraités ? Moneyvox apporte quelques éléments de réponses avec un sondage exclusif réalisé avec Yougov*.

Tout d’abord, lorsque l’on demande aux personnes sondées quelle niche fiscale, parmi les plus coûteuses, il faudrait supprimer en priorité pour réduire le déficit de l’État, on observe dans les réponses peu de connaissance et d’enthousiasme. En effet, les 6 niches fiscales proposées – exonération des heures supplémentaires ou réductions pour les dons aux associations par exemple – ne recueillent que 44% des souhaits de suppression. En parallèle, 34% des répondants ne veulent en supprimer aucune et 21% qui ne savent pas quelle niche il faudrait supprimer en priorité.

« Dans chaque niche fiscale, il y a un chien qui mord. »

« L’adage ‘dans chaque niche fiscale, il y a un chien qui mord’ se vérifie une fois de plus ! les suppressions de niches fiscales – qui ne sont rien de plus que des augmentations d’impôts – ne suscitent pas d’enthousiasme de la part des Français, même si ces niches ne les concernent pas directement. Il faut dire que chacune de ces niches a, en tant que telle, son utilité, même si leur coût est élevé ! », constate Maxime Chipoy, président de Moneyvox.

Fin de l’abattement de 10% sur les pensions ? C’est non pour une majorité de Français !
Le constat est clair puisque le sondage révèle que 65% des personnes interrogées ne sont pas favorables à la suppression de l’abattement fiscal de 10% des retraités. Seuls 23% sont pour et 12% ne se prononcent pas.
Dans le détail, 85% des plus de 55 ans sont opposés à cette mesure. Un pourcentage qui passe à 65% pour les 45-54 ans (24% pour), 48% pour les 35-44 ans (34% pour), 42% pour les 25-34 ans (37% pour) et 41% pour les 18-24 ans (34% pour). Au final, dans toutes les classes d’âge, le pourcentage de personnes opposées à la suppression de l’abattement de 10% pour les retraités est supérieur à celles qui y sont favorables.
« S’il était attendu que les retraités – ou ceux qui approchent de la retraite – soient opposés à cette suppression, la solidarité des plus jeunes envers leurs aînés sur ce sujet est étonnante. D’autant plus que, du fait d’un patrimoine naturellement plus fourni, les retraités Français sont les seuls en Europe à avoir un niveau de vie plus élevé que celui des actifs », observe Maxime Chipoy.

Les ‘micro niches fiscales’
Le gouvernement veut s’attaquer aux nombreuses petites niches fiscales bénéficiant à moins de 100 contribuables. Parmi les 5 proposées dans le sondage, deux se distinguent comme devant être supprimées pour les répondants (30% de favorables dans les deux cas) : l’étalement de l’imposition des primes versés aux sportifs médaillés au Jeux olympiques et paralympiques ; et l’exonération des indemnités de départ volontaire versée dans le cadre d’une restructuration au ministère de la défense.
20% des sondés sont pour la suppression de l’exonération d’impôt sur les revenus générés par le nouveau Plan d’épargne avenir climat (PEAC), et 18% pour mettre un terme à l’exonération de droits des successions des policiers, des gendarmes et des agents des douanes décédés dans l’accomplissement de leur mission. Enfin, 15% ciblent la déduction d’impôt sur le revenu au titre des souscriptions au capital de jeunes entreprises innovantes.

Une nouvelle fois, aucune niche ne se détache puisque dans le même temps, 23% des sondés ne se prononcent pas et 14% ne veulent pas remettre en cause ces niches fiscales.
« Ces micro niches fiscales restent méconnues, et souvent – car elles sont des « petites exceptions à la règle » – défendables. Elles ne suscitent donc pas d’hostilité majeure. Ce qui n’empêche pas que leur prise en compte par le Fisc, leur traitement, est lui très coûteux… et qu’il faudra bien trouver un moyen de baisser ce coût ! », conclut Maxime Chipoy, président de Moneyvox.

L.G.

*Enquête réalisée sur 1 004 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France, du 25 au 28 avril 2025. 


Benjamin Le Dudal, Le Trésor de l’Ile Rodrigues

Le laboratoire Vaniesta dont le siège est à Sarrians a été créé par Thomas Vanetti. Il a mis au point un produit naturel pour doper la libido, le Sagivat. Il a créé un partenariat avec un site de vente de produits du sommeil, avec des espoirs de retombées commerciales.

« J’ai travaillé en tant que comme visiteur médical pour des gros laboratoires proposant des produits naturels aux pharmacies, comme Puressentiel. J’ai participé à de nombreux séminaires autour de ces compléments alimentaires naturels, ce qui m’a donné une solide connaissance de ce secteur, en plus de la conviction profonde que j’ai toujours eue pour ces produits naturels » explique Thomas Vanetti, le créateur du laboratoire Vaniesta.
« Après réflexion avec un ami, je décide de regarder les produits naturels qui existent contre les troubles de l’érection, sans succès. Mes contacts sur le terrain montrent qu’il existe un réel besoin des consommateurs. »

Un produit homme et femme
Thomas Vanetti poursuit sa réflexion et décide de travailler sur un produit concernant la baisse de la libido, concernant l’homme et la femme. « Les troubles sont causés par de nombreux facteurs comme la fatigue, l’âge ou encore le système hormonal. »
Le produit est alors mis au point suite à de nombreuses recherches médicales sur trois années. Baptisé Sagivat, il contient cinq ingrédients répondant à des besoins spécifiques. La vitamine C donne du tonus et enlève la fatigue. Le safran un effet bénéfique sur l’aspect psychologique. Le gingembre procure du tonus et améliore le système digestif. L’ail optimise la circulation sanguine. Enfin la croix de Malte, Tribulus terrestris, est le cinquième ingrédient de Sagivat. Il agit sur le taux de testostérone, qui concerne les hommes et les femmes. Le produit est alors créé en 2015 suite à une étude sur les dosages, le tout contenu dans une gélule végétale. « Nous sommes sur le marché de la micro nutrition. Il faut par conséquent être extrêmement précis et ne présenter aucun risque », explique Thomas Vanetti. La formulation est alors déposée et un laboratoire travaillant en sous-traitant est trouvé dans la banlieue de Montpellier.

Une étude de satisfaction
1 000 boîtes sont alors lancées en fabrication. Une enquête de satisfaction est faite, avec un taux de réponses positives de 76%. La boîte se veut discrète et elle est vendue avec 30 gélules dans les pharmacies via des grossistes. « L’essor tarde à venir et j’ai dû prendre un poste de salarié en tant que directeur commercial dans une entreprise d’analyses d’eau en 2017. J’avais déjà investi autour de 30 000€ depuis la création du produit. J’ai gardé l’entreprise et le produit précieusement ».

Un partenariat avec un laboratoire
En 2023, il rencontre un gros intervenant du marché de compléments alimentaires qui cherche justement un produit développant la libido. Thomas Vanetti et Eric Boëche, le patron de Confort Boutik, trouvent ainsi un accord d’exclusivité début 2024. « Le prix est fixé à 39,90€ avec une première commande de 350 boîtes. Je ne m’occupe plus de la commercialisation. Je devrai livrer les boîtes au siège à Toulouse quand tout l’ensemble organisationnel sera bouclé. » Depuis cet accord, le dossier a avancé mais lentement.

« Nous avons eu des soucis d’approvisionnement en matières premières, des retards de fabrication et une attente administrative avec la DGCCRF. Ce produit qui rentre dans la catégorie des compléments alimentaires a mis beaucoup de temps à se concrétiser. J’ai fait un point avec la société Confort Boutik fin 2024. Les choses doivent désormais avancer d’ici le mois de juin. Mon partenaire a conclu des accords avec les pharmacies. Le produit sera en présentation dans les officines pour une bonne visibilité avec des conseils donnés sur place pour la posologie. »

Confort Boutik va commercialiser Sagivat
Confort Boutik est un gros intervenant sur les produits naturels du sommeil et du diabète, marchés en pleine croissance. Il est d’ailleurs numéro deux sur le marché du e-commerce sur sa gamme sommeil. Il a un rayonnement important (France, Europe et Afrique).
« L’apnée du sommeil est souvent responsable d’une baisse de la libido et peu de sommeil profond diminue la production de testostérone. Quand nous avons rencontré le laboratoire Vaniesta, Sagivat a répondu à notre demande, en complément de gamme à nos produits du sommeil. De plus, il s’adresse aux hommes et aux femmes et cela correspond à nos attentes. Nous avons ainsi noué un partenariat exclusif en mettant ce produit dans un décor clinique et médical sur votre site » explique pour sa part Éric Boëche.

Une gamme complémentaire lancée
Pour développer son chiffre d’affaires dans un contexte pas évident, Thomas Vanetti a lancé fin 2024 une gamme de produits pour favoriser le sommeil, à base de mélatonine. « Comme pour mon autre produit Sagivat, je travaille avec un prestataire pour la fabrication. Les produits sont commercialisés sous forme de ‘gummies’, comprimés, gélules et liquide. Je commercialise cette gamme avec des grossistes qui les revendent ensuite dans des réseaux spécialisés ou en pharmacie. Cette diversification doit apporter un complément de chiffre d’affaires à Sagivat qui a pris du retard dans son déploiement. »


Benjamin Le Dudal, Le Trésor de l’Ile Rodrigues

Il y a 6 mois, la Ville d’Apt a installé deux pigeonniers grâce au soutien du programme Leader dans le but de réguler la population de pigeons et de favoriser la coexistence de la nature en ville.

La Ville d’Apt a décidé d’installer deux pigeonniers dits « contraceptifs », l’un au sein du square près du monument aux morts, et l’autre au cœur du jardin public. Ces deux installations ont plusieurs objectifs comme limiter les nuisances liées aux pigeons en ville en les redirigeant vers des espaces qui leur sont dédiés, et ainsi, favoriser la coexistence de la nature en ville.

Aménagés il y a six mois grâce au programme européen Leader, qui soutient le développement des territoires ruraux, les pigeonniers portent leurs fruits. Le dispositif a déjà fait ses preuves dans de nombreuses communes, et la Ville d’Apt ne fait pas exception.

Réguler la population de pigeons

Si ces pigeonniers présentent des objectifs environnementaux, de santé publique ou encore de bien-être animal, leur installation permet de fixer la population de pigeons dans un lieu où ils sont moins gênants. Les pigeons ne sont nourris qu’à l’intérieur du pigeonnier, et non ailleurs dans la ville.

Cela permet de réguler la population de pigeons en contrôlant sa reproduction grâce à la stérilisation d’une partie des œufs. Ainsi, au lieu de six à huit couvées par an, la Ville n’en compte plus qu’une seule par an.

Le succès des pigeonniers, la responsabilité de tous

Si les pigeonniers s’avèrent efficace, leur bon fonctionnement repose en réalité sur trois paramètres :

  • Le choix du lieu d’implantation : à proximité des populations existantes, idéalement dans un espace vert.
  • La responsabilité des habitants : attirer et nourrir les pigeons est à la fois une cause d’insalubrité publique et une pratique interdite. Pour le bon fonctionnement du pigeonnier, il est essentiel de ne pas introduire des aliments dans leur abri.
  • La responsabilité des propriétaires et des syndics : éliminer les sites de nidification dans les bâtiments mal entretenus (greniers, tourelles, toitures, etc).

Benjamin Le Dudal, Le Trésor de l’Ile Rodrigues

Ils sont désormais deux à co-présider les Musicales du Luberon, festival né en 1989 : Patrick Canac et Laure Kaltenbach, qui avait initié le Forum d’Avignon en 2007 au Palais des Papes. « Ce n’est pas seulement parce que c’est une femme et qu’elle est plus jeune que nous avons fait ce choix, mais parce que nous devons pérenniser ensemble les Musicales », explique-t-il.

La co-présidente précise alors les quatre axes de développement de la manifestation : « Proposer des concerts toute l’année, pas seulement en été, mais au printemps, à l’automne et pour Noël. Être itinérant dans les villages en plus de Ménerbes, innerver ce territoire jusqu’à Bedoin, en incluant Apt, Lacoste, Les Taillades et sa carrière, Bonnieux et Gordes. Autre obligation : la qualité avec des artistes de renommée internationale au programme et enfin aller chercher de nouveaux publics, plus jeunes pour renouveler la fréquentation et la conforter. L’an dernier, 900 enfants des écoles ont assisté aux concerts, ils s’en souviendront sans doute toute leur vie et on a semé des petites graines pour l’avenir. »

Le programme pour 2025

Patrick Canac passe en revue les concerts 2025, à commencer le 6 juin par un hommage à Jessye Norman, la soprano qui avait chanté La Marseillaise dans une magnifique robe tricolore le jour de l’anniversaire du bicentenaire de la Révolution, le 14 juillet 1989 sur les Champs-Elysées, à l’issue du défilé mémorable de Jean-Paul Goude. « Elle a sublimé  Wagner, Gerschwin, des gospels, du baroque et là c’est Marie-Laure Garnier qui chantera. » Le 9 juin, carte blanche à la pianiste virtuose Celia Oneto Bendaïd pour des partitions de Chopin, Bizet, Ravel et d’une jeune compositrice, Camille Pépin, née en 1990. Le 8 juillet, il sera question des ‘Secrets du langage musical’ de Couperin, Scarlatti, Schubert, Beethoven à Wagner et Verdi avec Eric Breton.

Les 11 et 12 juillet, une transciption hors-norme des fameuses ‘Variations Goldberg’ de Bäch pour trio violoncelle (Xavier Philippe), violon (Guillaume Chilemme) et alto (Manuel Vioque-Juddé). Le 16, Place de l’Horloge à Ménerbes, hommage à Antonio Vivaldi avec ‘Soupirs vénitiens’ dirigés par Andrea Marcon qui a fait ses débuts à la Scala de Milan avant de jouer dans les plus grands festivals de la planète, Aix-en-Provence comme Salzbourg. Le 21, dans le majestueux Théâtre des Carrières des Taillades, ‘Les duos’ de Haendel avec l’Ensemble Arcangelo créé par Jonathan Cohen et l’un des contre-ténors les plus suaves de sa générations, le britannique Iestyn Davies. Autre style, novateur, le 29 juillet, le duo de pianistes André Manoukian & Jean-François Zygel, ‘Duel d’improvisateurs’, clavier à 4 mains, horizons différents, où ‘Bäch peut croiser Coltrane, le jazz ou Debussy’. Un concert qui sera capté par France TV.

Les Musicales du Luberon se poursuivent en automne avec le 12 septembre ‘Notturno’, duo piano (David Bismuth) et violon (Eva Zavaro) pour des oeuvres de Mozart, Fauré, Ravel et Debussy). Le 27 à la Fondation Blachère de Bonnieux, récital de la lauréate du Concours des Voix de Gordes, la soprano Juliette Amirault. Le 11 octobre, ‘Mosaïk’ dans le cadre de la Biennale de la Danse d’Apt « où sera bientôt ouverte une Maison de la Culture », a précisé Patrick Merle, le conseiller départemental et vice-président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon. Quant à Dominique Santoni, la présidente du Département, elle a été chaleureusement remerciée pour avoir reconduit le budget de toutes les subventions culturelles malgré la crise, elle a souligné que « le Vaucluse est une terre de culture, donc nous avons le devoir d’irriguer ce territoire, qui est partiellement rural en concerts et spectacles vivants. » Et pour Noël 2025, les ‘Fireworks’ de Haendel et en prime, en vrai, dans le ciel sera tiré un feu d’artifice, si, si !

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Les plus grands artistes se succèdent aux Musicales du Luberon

Depuis leur création, les Musicales du Luberon, d’abord initiées par le chef d’orchestre aixois Cyril Diederich dans les années 70 puis présidées depuis 1989 par Patrick Canac, ont invité les plus grands noms, Dame Felicity Lott, Philippe Jaroussky, l’Avignonnais Jean-Claude Malgoire et ses ‘Arts Florissants’, Laurence Equilbey et le Choeur Accentus, les pianistes Edna Stern, Nicolas Angelich et Cyprien Katsaris, la violoncelliste sonia Wierder-Atherton ainsi que le clarinettiste Pierre Génisson et le regretté violoniste Didier Lockwood. Et elles vont continuer encore longtemps à tisser un chemin de cultures et d’émotions.

Contacts : 04 90 72 68 53


Benjamin Le Dudal, Le Trésor de l’Ile Rodrigues

C’est l’une des plus importantes centrales biomasse de France. Elle est située à cheval sur les communes de Meyreuil et Gardanne dans les Bouches-du-Rhône, dans une ancienne tranche à charbon aujourd’hui reconvertie. Chaque mois, le site produit l’équivalent de consommation d’une ville comme Marseille, soit 100 milions de KM d’électricité renouvelable. Pour cela, la centrale doit être alimenté à raison de 2 500 tonnes de bois par jour. Dans ce cadre, une enquête publique sera lancée concernant les 324 communes impactées

Suite à l’arrêt du Conseil d’État du 27 mars 2023, la Cour administrative d’appel de Marseille a enjoint le préfet, par arrêt du 10 novembre 2023, à régulariser l’autorisation d’exploitation accordée à la société Gazel Energie Génération pour sa centrale biomasse, implantée sur les communes de Meyreuil et Gardanne depuis sa mise en service au début de l’année 2018.
Ainsi, après avoir réalisé plusieurs études complémentaires relatives à l’ensemble de son périmètre d’approvisionnement, Gazel Energie Génération a déposé l’étude d’impact mi 2024, qui a donné lieu à un avis de l’Autorité environnementale le 5 décembre 2024.

324 communes concernées dans 16 départements différents
Cependant, l’enquête publique complémentaire présente une complexité particulière en réponse aux spécifications de la Cour administrative d’appel. Cela reflète notamment l’étendue du territoire à consulter, qui correspond aux zones potentiellement impactées en matière de prélèvement de bois local, soit 324 communes réparties dans 16 départements. La définition des modalités de l’enquête a donc nécessité un délai de préparation conséquent, en lien avec le tribunal administratif de Marseille et les 16 préfectures de départements concernées.
« La commission d’enquête interdépartementale a été désignée le 3 mars 2025. Le préfet souhaite à présent informer le public sur les modalités d’organisation de l’enquête publique à venir », expliquent les services de la préfecture des Bouches-du-Rhône.

La centrale peut recevoir jusqu’à 2 500 tonnes de bois par jour. DR/Gazel Energie

L’enquête publique débute le 5 mai prochain à Carpentras et Apt
L’enquête publique se déroulera du 5 mai au 6 juin 2025 inclus. Son périmètre couvre 324 communes, réparties sur 16 départements et 3 régions (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes), afin de répondre aux attentes d’information et besoins d’expression du public. Parmi ces communes, 15 seront dotées d’un commissaire-enquêteur qui pourra éclairer le public et recevoir ses contributions à l’occasion de permanences ; la possibilité y sera également offerte d’accéder au dossier d’enquête, sur support papier et informatique.

Les départements et le nombre de communes concernées par l’enquête publique.

En Vaucluse, 46 communes sont concernées. Parmi elles, celles de Carpentras et Apt accueilleront un commissaire enquêteur en raison de leur accès plus aisé pour le public. Ces dernières se situent également au cœur des secteurs particulièrement concernés par les prélèvements forestiers.Des réunions publiques seront également organisées.
Concomitamment à la consultation du public, l’ensemble des conseils municipaux du périmètre d’enquête publique, ainsi que les groupements intéressés des 16 départements, seront consultés sur le dossier, pour avis.
L’ensemble du dossier d’enquête publique sera téléchargeable sur le site internet des 16 préfectures de département.

L.G.

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