Du 18 août au 7 septembre, les dernières créations, ainsi que quelques toiles plus anciennes, d’Yvan Magnagni seront exposées dans la grande salle du XVIIe siècle de la Chapelle des Pénitents Blanc, à Saint-Martin de Castillon.
Yvan Magnani est né au bord du désert, dans le sud-est algérien. Il passe ensuite son enfance en Bretagne. En 1963, il entre aux Beaux Arts de Rennes puis au Centre d’Art Méditerranée de Vallauris. L’Italie lui décerne un troisième prix à la Triennale de Milan, ville dont il fréquente l’Accademia di Brera. Il achève ses études à Paris, à l’Atelier Julian et à l’école du Louve.
Impressionné par les toiles de Serge Poliakoff, Nicolas de Staël et Jackson Pollock, il poursuit ses recherches en Italie, puis en Provence. Il se fixe finalement dans le Luberon en 1980, un « agréable piège ». Il expose ensuite ses œuvres en Italie, France, Allemagne, Suisse et Espagne avant d’aller plus loin à l’est : en Thaïlande, au Vietnam et en Malaisie.
Le travail présenté à la Chapelle des Pénitents Blanc montre un attachement aux paysages de l’esprit mais aussi à la région où il vit, le Luberon, à travers des toiles de plusieurs formats, des aquarelles et des acryliques-encre de chine, qui ont en commun l’expression et l’abstraction. Les titres des tableaux apportent de la précision à des formes non conventionnelles car le peintre puise dans le cosmos et ses éléments : la Terre ou Mars, la géologie, les couches, les strates, les plaques, les sédiments, le magma, l’essentiel de ce monde.
Du 18 août au 7 septembre, à la Chapelle des Pénitents Blancs, Saint-Martin-de-Castillon.