Alors que les fêtes de fin d’année et la frénésie de consommation qui l’accompagne approchent à grands pas, Ankorstore, la première plateforme européenne de vente entre professionnels qui connecte 30 000 marques et 300 000 commerçants indépendants, dévoile aujourd’hui les résultats de son étude ‘Fêtes de fin d’année et pouvoir d’achat des Français : quel impact sur les commerçants ?’. L’enquête, réalisée auprès de 300 détaillants et 2004 Français, met en lumière un certain stress de part et d’autre quant à cette période, qui représente pour les commerçants le plus gros pic de leur activité annuelle. Quant aux consommateurs, la fin d’année est synonyme de dépenses importantes. Récit d’une fin d’année qui s’annonce tendue en PACA.
Bien que l’inflation soit annoncée en baisse selon les chiffres récemment publiés par l’Insee, 73% des habitants de la région PACA déclarent ne pas percevoir d’amélioration de leur pouvoir d’achat (contre 72% des Français). Si l’inflation semble effectivement ralentir, la pression financière demeure forte sur les ménages qui sont 44% à ressentir la période des fêtes à venir comme une source de stress financier (contre 50% des Français).
Les Provençaux ne dépenseront pas plus cette année
Dans ce contexte tendu, le budget moyen (incluant les cadeaux, le repas, les tenues, la décoration, etc) prévu pour les fêtes de fin d’année par les Provençaux en 2024 est néanmoins plus élevé que la moyenne nationale avec 543€ contre 508€ pour les Français. Un budget stable au mieux puisque 84% des habitants de la région PACA n’envisagent pas d’augmenter leurs dépenses cette année (contre 80% des Français). Ce budget est plus élevé que celui de leurs voisins d’Occitanie, pour qui il s’élève à 489€.
À l’échelle nationale, les seniors restreignent leur budget tandis que les millenials ne lésinent pas sur les dépenses
Plus de trois quarts des 55 ans et plus (79%) ne ressentent pas la baisse de l’inflation sur leur pouvoir d’achat. En conséquence, cette partie de la population prévoit une réduction de son budget pour les fêtes, avec un budget moyen de 485 €, en baisse de 8,5% par rapport à l’année dernière.
Même tendance chez les 45/54 ans, qui sont 78% à affirmer ne pas ressentir la baisse de l’inflation. Ces derniers disposent par conséquent d’un budget à la baisse pour Noël de 447€, soit une baisse de 9% par rapport à l’année précédente.
A contrario, près de la moitié (48%) des millenials (18-34 ans) ressentent les effets de la baisse de l’inflation sur leur pouvoir d’achat (contre 22% pour les plus de 35 ans). Parmi cette tranche d’âge, les plus jeunes (18-24 ans), sont plus optimistes et prévoient même un budget pour Noël estimé à 681€ (soit +34% que le budget moyen des Français). Un budget en augmentation de plus de 31% par rapport à 2023.
D’importantes disparités régionales
Côté budget, toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne. Il y a en effet quelques disparités entre les prévisions budgétaires d’un francilien (601€) et d’un provençal (543€). Un écart cohérent puisque 43 % des franciliens déclarent ressentir la baisse de l’inflation sur leur pouvoir d’achat alors qu’ils ne sont que 27% en région PACA. Les deux régions sont celles dont le budget de Noël 2024 est le plus élevé.
Parmi les autres régions, on retrouve des budgets supérieurs à la moyenne nationale en Auvergne-Rhône-Alpes (581€) et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (543€). Les régions Pays-de la Loire (428€), Centre Val de Loire (426€) et Bretagne (422€), sont celles où le budget Noël des habitants est le plus faible.
Face à une saison qui s’annonce contrastée, les commerçants restent optimistes
Bien conscients de cette frilosité des Français, 70% des commerçants estiment que leurs dépenses des Français pour les fêtes de fin d’année ne dépasseront pas celles de 2023 sur la même période. Face à cette probable prudence budgétaire, les commerçants restent résilients et sont 67% à se dire optimistes pour la période de fin d’année 2024.
Le Black Friday : entre opportunité et concurrence
Si l’optimisme perdure, les commerçants restent sceptiques, notamment face au Black Friday. En effet, 42 % d’entre eux jugent l’événement commercial comme une concurrence des grandes enseignes et de l’e-commerce, ajoute une pression supplémentaire dans ce contexte de consommation limitée.
Étude réalisée par Ankorstore